Courtisane fatale au goût de Chrysanthème.
Alimente ma fièvre et mes nuits d’insomnie.
Loin de ton étreinte enfin s’étire ma vie,
Sur les routes brillantes en pays de Bohème.
Emporte-moi comme on vole un baiser.
D’un battement de cil et le coeur léger.
Aux soupirs de l’été et des fleurs d’ambre,
Quand la vierge balance entre fauve et dard.
Je sens ton regard et tes yeux sans fard.
Envier l’insouciance qui inonde ma chambre.
Emporte-moi comme on vole un baiser.
D’un battement de cil et le coeur léger.
Bateau ivre fendant l’écume des jours.
Brûlant la vie au feu de ma passion.
Tu me trouveras vibrante à l’unisson,
Des plaisirs du monde et des jeux de l’amour.
Emporte-moi comme on vole un baiser.
D’un battement de cil et le coeur léger.
Sous les étoiles la houle se cambre.
Roule mes hanches, vacille et m’élance.
Doucement, bascule vers l’ultime transe.
Au creux de tes bras dans la nuit de septembre.
Emporte-moi comme on vole un baiser.
D’un battement de cil et le coeur léger.